orties je vous aime !
Avant ce fabuleux message de Valérie, les orties, pour moi, c'était ce truc infâme (le jus d'orties puant qui servait d'insecticide à mon grand père ), vicieux (sa planque préférée ? les buissons de framboises !) et épuisant ( des racines interminables lorsqu'il s'agit de désherber, ce qui, je l'avoue, ne m'arrive pas très souvent sur mon balcon parisien). Bref, le cauchemar du jardin et des ballades dans les champs, rien que des souvenirs de badigeonnage des mains de " mercryl " par ma grand-mère ).
Mais tout cela a changé, depuis ce fameux post de Valérie sur le pistou d'ortie. Elle y disait que c'était une plante tout à fait comestible, et même, oh surprise, bonne. Il faut dire que dans mon imaginaire, la soupe d'orties était associée au fameux jus d'orties puant du fond du jardin.
J'ai donc profité d'un week end au grand air pour cueillir tout ce que je trouvais dans le jardin. Une fois n'est pas coutume, j'ai râlé de la rareté de la plante dans ledit jardin, ce qui n'est pas étonnant puisque qu'une semaine auparavant, il était encore tapissé d'une fine couche de neige. Enfin, paraît-il, j'ai pas vu la neige cette année (mais je suis beaucoup restée dans les parages de mon balcon parisien, aussi)
Bref, cueillette et effeuillage un peu longs, lavage délicat pour ne pas se piquer, et puis...
Et puis et puis, suivant (presque ) la recette de Valérie : " rastegaï aux orties ".
Eh bien c'était bon, surprenant, original. Et même qu'il parait que c'est plein de fer et de calcium, que demande le peuple ?
Voilà ce que donne un rastegaï, en gros une quiche à pâte levée (bon, j'ai peut être trop rabattu les bords).
Pour la recette, allez voir le mail d'origine ici. J'ai un peu modifié les ingrédients en fonction du contenu du frigo, à savoir crème de vache, fromage de chèvre et graines de tournesol (ouh c'est gras ).